Harvest game (2/2)

"Harvest game" 

quand le temps prenait le temps, 

celui du pas des chevaux, 

du temps d'enfant de Raymond,

de son frère et de leurs cousins.

A carreau(x) - Prise au vent

Quand tu séjournes à l'hosto avec encore de la conscience et de la volonté, en principe tu as tellement hâte de rentrer chez toi retrouver ton fauteuil et ton chat, ton assiette et ton lit, les tiens et tes draps..., ... que tu fais sagement tout ce qu'on te dit !

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Son arbre - Prise au vent

Parvenu à un certain âge, peut-être bien celui du "solstice d'été d'une vie", si tu es un tant soit peu attaché à la terre et à la nature il t'importera au moins autant de compter en printemps que de fêter l'anniversaire du jour de ta naissance.

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L'ami des veaux - Prise au vent

Cette voix puissante et autoritaire pouvait en principe faire revenir Raymond du fin fond d'une étable, de l'autre bout de la cour, du coin le plus haut perché d'une grange, de chez le copain bavard, voire même d'un pré proche du village.

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Harvest game (1/2) - Prise au vent

La grosse bête qui va, qui vient, grogne fort et souffle chaud, Dessine l'air en poussières. Monte, descend, Homme de paille Ecrivain d'un paysage de mèches, La grosse bête passe et ratisse, Emplissant ses flancs de grain Jusqu'à plus faim. Monte et descend, Et va se soulageant Dans la benne qui paresse.

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Comments

[eliane roi]

Coucou Francis ! Je ne peux pas émailer, je poste quatre à cinq fois par jour ! Je ne veux pas encombrer les boîtes mails de mes visiteurs. Je n'ai plus d'abonnés, plus d'abonnements. Je vais voir mes blogs préférés tous les matins, je leur écris, ensuite je consulte mon blog, et je réponds aux commentaires. De plus en plus de blogueurs font ça. Je fuis aussi ceux qui publient tous les quinze jours (je les oublie vite) et ceux qui parlent dans chaque commentaire de la pluie et du beau temps (au secours). Tu peux venir rigoler avec Marcel quotidiennement, on se marre bien ; j'ai mis plus bas des photos de notre belle Saintonge, avec ses petits villages en pierre... Tu fais comme tu veux... mon blog est mon journal de bord, mon carnet intime... je poste au gré de mes activités et de mes fantaisies.

Très cordialement. A bientôt peut-être....................

[eliane roi]

Merci pour ta réponse, Francis. Heureuse que tu aies un moment partagé les aventures rocambolesques de Marcel. Longue vie à ton blog.

Très cordialement.

[eliane roi]

Bel article nostalgique sur la vie d'avant.

Mon frère est décroissant. Depuis longtemps j'entends que, vers 2050, les énergies fossiles vont disparaître, que nous devons nous réorganiser différemment. Paris Match a publié un article alarmant il y a quelques jours, écrit par un décroissant. Il estime que 50 % de la population va disparaître, que s'en sortiront mieux les gens de la campagne que ceux des villes, qu'il n'y aura plus de voitures, de trains, d'avions, d'électricité... Personne ne peut dire aujourd'hui si on sera obligés de s'éclairer à la bougie dans trente ans ou si les scientifiques seront ENFIN écoutés. Je ne milite plus dans un syndicat pour une vie meilleure, je pense qu'aujourd'hui notre combat va bien au-delà. Il s'agit quand même de survie à plus ou moins long terme. Si les grands tenants du pouvoir, au niveau international, pouvaient écouter et décider ce que proposent les scientifiques, il serait encore possible de sauver l'humanité. La planète s'en sortira, elle, pas l'homme, tant que sa vie sera basée sur le profit, l'agriculture et la pêche intensive, le TOUT intensif. Moi je souhaiterais finalement que l'on revienne au mode de vie du 18ème siècle, oui avec les chevaux de trait, avec nos connaissances actuelles en matière de sciences et de médecine, qu'il y ait un effondrement irréversible du capitalisme, la disparition de l'argent et l'arrêt de toute technologie dont on pourrait très bien se passer : télé, téléphones portables, ordinateurs, jeux vidéos et tous objets connectés, disparition des guerres et retour aux vraies valeurs de solidarité, avec une vie saine, sans bruits, les machines étant alimentées par l'eau, la vapeur, la force humaine. Les fainéants s'en sortiront moins bien, c'est évident (il faudra peut-être pédaler pour alimenter une machine). Les scientifiques tirent la sonnette d'alarme parce qu'ils savent que c'est possible si on revoyait fondamentalement nos modes de vie à tous les niveaux. Mais je pense que les patrons et les grands actionnaires s'en fichent, qu'ils profitent du moment présent sans même se soucier du sort de leurs petits enfants ; on le voit bien : on construit de plus en plus d'énormes bateaux de croisière, d'avions gros porteurs et d'industries à l'étranger parce que ça rapporte un maximum de pognon. Au début, cette date échéance de 2050 me faisait peur ; aujourd'hui, je la souhaite presque, sachant que ce ne sera pas facile pour ceux qui ont pris l'habitude d'être connectés de partout, même dans le trou du cul, d'avoir la dernière console de jeux bien polluante, le dernier ordinateur performant ou le billet d'avion pour Las Végas où ils pourront perdre leur pognon de malades mentaux.

Moi je prends ma voiture le moins possible, je recycle, je n'utilise pas de produits polluants, j'ai un vieil ordinateur, une vieille télé, un téléphone fixe qui ne marche plus et un portable que je n'utilise jamais, je ne fais pas de bruit pour ne pas emmerder mes voisins, je ne fume pas, ne bois pas, et suis heureuse sous le noisetier à observer mon pote l'écureuil. Même si demain les gens abandonnaient leurs habitudes, je pense que les milliardaires eux, ne sont pas prêts à laisser tomber leurs privilèges, leurs yachts et leurs jets privés. L'avenir de la planète n'est pas leur souci principal. Leurs enfants seront peut-être moins cons.

Je suis lucide mais pas inquiète. Ce sera très dur, mais l'humain a toujours su s'en sortir. Il reste encore quelques personnes intelligentes et non intéressées en mesure d'expliquer les choses et de convaincre les moins bornés accrocs à leur petit monde moderne, qui seront bien obligés de suivre le mouvement le moment venu.

[foise en savoie]

Oups, je tombe sur séquence nostalgie...

[MC]

Quel plaisir de revoir ces photos de ma famille paternelle mises en valeur dans cet article. Comme tu le dis mon père et son frère nés respectivement en 1929 et 1923 avaient à l 'époque des clichés, entre 12 et 18 ans. Nous allons encore dans cette ferme chaque semaine et évoquons régulièrement leur jeunesse à partir des photos agrandies grâce au numérique. J 'ai tellement entendu les mêmes anecdotes racontés par eux - mêmes que j 'ai l' impression de les avoir vécues. Il faut dire que dans les années cinquante / soixante les travaux de la ferme ressemblaient assez à ce que c 'était dans les années trente /quarante. Les chevaux avaient encore leur place et les tracteurs avec la cohorte de matériels associée était assez rudimentaires par rapport à aujourd 'hui!